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Découvrez les facteurs qui augmentent la durée d’un processus de vente

Reprise d'entreprise
Environnement économique

Il y a quelques années, passer de la décision de vendre une entreprise à la conclusion de l’affaire (closing) prenait généralement entre neuf mois et un an. De nos jours, ce délai est passé à un an et demi – voire un peu plus. Et ce n’est pas faute d’engagement de la part des acheteurs, des vendeurs ou de Dealmakers. Quels sont donc ces facteurs de ralentissement ? En voici un aperçu.

Des obstacles fiscaux et juridiques empêchent les transactions concernant ce que l’on appelle communément un « superdividende ». Un superdividende est une forme de distribution de dividendes qui est nettement plus élevée que les bénéfices réguliers d’une entreprise, et qui était régulièrement utilisée dans le cadre du financement d’une acquisition. L’avantage d’un superdividende est (était !) qu’il permettait de retirer du capital, d’une manière fiscalement avantageuse, d’une société sans impôts. Au lieu de compter sur un superdividende, les acheteurs potentiels doivent désormais chercher d’autres sources de financement.

Des banques réticentes aux risques

Souvent, la recherche de financement n’est pas une sinécure. Les banques ne se bousculent pas au portillon pour financer n’importe quel projet. Quoi de plus logique par ailleurs, c’est le rôle des banques d’examiner la demande de financement en vue de l'’acquisition avec un œil critique en matière de risques. Les processus sont aussi devenus plus longs au niveau des banques. Si la transaction inclut des biens immobiliers, une série de points d’attention supplémentaires font leur apparition. Et dans ce cadre, les banques préfèrent faire appel à leurs propres experts afin d’évaluer les risques : amiante, contamination du sol, normes d’isolation, certificats PEB, etc.

Les fonds propres

Il y a un élément qu’il convient de ne pas sous-estimer dans le financement d’une acquisition, c’est l’apport de fonds propres. En règle générale, les banques exigent une part plus importante qu’auparavant. Cet apport peut être obtenu, par exemple, auprès de la PMV (Participatiemaatschappij Vlaanderen), de Private Equity, de Family Offices, via des financements mezzanine (aussi appelés financements secondaires)… Quelle que soit la formule choisie : trouver un financement alternatif prend du temps. Ajoutez à cela les facteurs de ralentissement traditionnels comme l’échange d’informations essentielles durant l’étape de la Due Diligence. La pratique montre qu’en moyenne, davantage d’experts externes sont impliqués dans le processus.

Tous ces éléments sont certes tout à fait légitimes, mais chacun d’entre eux prend du temps !